top of page

A LA DÉCOUVERTE d'une

pratique millénaire

Extrait vidéo de “The Dani Tribe’s Culture Remains Unchanged (2001)”, YouTube, publié par Journeyman Pictures et modifié par Salomé Tudoce.

A propos

LE PROJET

Étudiantes en deuxième année d’archéologie à Paris 1 Panthéon Sorbonne, nous avons consacré une partie de l’année à étudier la momification en Océanie, et réalisons ce site dans le cadre de l’enseignement “Culture et compétences numériques” dispensé par Barbara Sémel.

​

L'Océanie s’étend sur près de 166 millions de km2 et se découpe en 4 régions : la Polynésie, la Mélanésie, la Micronésie et l’Australasie. 

Carte espace pacifique sud, Emilie Nolet

Ces régions partagent des pratiques socio-culturelles communes, comme il en est le cas avec la momification.

 

Notre étude s’est portée sur la diversité des pratiques de momification selon les régions au sein du Pacifique Sud. 

 

Il s’agissait pour nous de concevoir l’approche de cette pratique funéraire de manière pluridisciplinaire, c’est-à-dire d’étudier la momification par le biais de sciences multiples telles que l’anthropologie, l’archéologie, la sociologie...

Malgré des traits communs dans la pratique de la momification, il semblerait que chaque peuple d'Océanie ait mis en place ses propres traditions funéraires.

 

C’est pourquoi, il ne s’agissait pas simplement d’analyser l’aspect technique de la momification, mais il nous fallait également prendre en compte cette pratique à l'intérieur du long et complexe processus funéraire. La place du deuil et de la mort devait également être prise en considération. Enfin, il était important pour nous de ne pas généraliser et uniformiser la pratique de la momification à toute l’Océanie car il existe presque autant de rituels funéraires différents que de peuples.

​

Nous nous sommes également interrogées à travers l’étude de la restitution des têtes momifiées maories sur les enjeux que présentent les demandes de restitution, qu'ils soient d’ordre économique, politique, moral ou éthique.

​

Nous pouvons voir que de nombreuses problématiques se posent désormais quant aux restes humains. Chaque peuple, notamment en Océanie, revendique le droit de disposer de sa culture, de ses biens, et de ses ancêtres.

 

Plus qu’un droit à la possession du corps de ses ancêtres, ces problématiques témoignent d’une forte identité nationale, ainsi que d’un désir d’émancipation qui peine à s’imposer face aux traces qu’ont laissées les empreintes coloniales occidentales.

Nous espérons que les traditions culturelles et matérielles de cette région du monde sauront vous émerveiller autant qu’il en fut le cas pour nous.

 

N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire en bas de page pour nous transmettre vos potentielles interrogations ou remarques. 

 

​

​

Bonne lecture !

LES CRÉATRICES

Utpala Rousselot. Je suis fortement attirée depuis l’enfance, grâce à mes lectures, par l’idée d’étudier les restes humains physiques et culturels pour en faire des déductions sur la vie des personnes.

 

J’ai toujours imaginé une carrière dans les domaines de l’anthropologie physique et de l’archéologie.

 

Je me suis orientée vers une licence en histoire de l’art et archéologie à l’Université Panthéon Sorbonne afin de poursuivre en anthropologie physique et bio-archéologie.

 

Cette licence, ainsi que de nombreux stages, mon permis d’apprendre diverses connaissances et compétences indispensables pour une carrière en anthropologie.

Salomé Tudoce. Après être tombée petite sur un documentaire Arte présentant des fouilles en Égypte, c'est décidé, je deviendrai archéologue !

 

Tout au long de mon enfance, je développe un attrait sans précédent pour le domaine archéologique et tout ce qui touche à la Mort.

 

A la sortie de l'enseignement secondaire, je décide d'intégrer la licence d'histoire de l’art et d'archéologie dispensée par La Sorbonne. Passionnée par toutes les formes d'expressions artistiques, je décide au même moment de créer une page Instagram (@valse.macabre) alliant dessins macabres, gravures de peau, et références archéologiques.

Contact

Merci pour votre message !

Références webographiques :

​

Bruno Jacomy, “Restes humains et peuples autochtones au musée des Confluences” in Les Cahiers du Musée des Confluences, Études Scientifiques, tome 3, 2012, pp. 7-10, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 26 mars 2021, https://www.persee.fr/doc/mhnly_2114-978x_2012_num_3_1_1568.

​

Extrait vidéo de “The Dani Tribe’s Culture Remains Unchanged (2001)”, YouTube, publié par Journeyman Pictures, ​[En ligne], mis en ligne le 06 novembre 2018, consulté le 15 février 2021, https://youtu.be/uJ_ft5M3oSo.

​

Neil Sands, “Les têtes maoris, un casse-tête pour les musées de Nouvelle-Zélande” in Tahiti Infos, [En ligne], mis en ligne le 5 février 2011, consulté le 12 mars 2021, https://www.tahiti-infos.com/Les-tetes-maories-un-casse-tete-pour-les-musees-de-Nouvelle-Zelande_a17647.html.

​

"Océanie", Wikipédia, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 24 mars 2021, https://fr.wikipedia.org/wiki/Océanie.

bottom of page