Sources documentaires
COMMENTAIRES WEBOGRAPHIQUES
Vous trouverez ci-dessous un ensemble de commentaires webographiques constituant nos sources de recherches sur la pratique de la momification en Océanie. Cette liste de références webographiques peut également être téléchargée en format PDF en cliquant ici, ou être consultée sur Zotero en suivant ce lien.
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Bruno Jacomy, “Restes humains et peuples autochtones au musée des Confluences” in Les Cahiers du Musée des Confluences, Études Scientifiques, tome 3, 2012, pp. 7-10, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 26 mars 2021, https://www.persee.fr/doc/mhnly_2114-978x_2012_num_3_1_1568.
Cet article scientifique traite du long processus lié à la demande de restitution des têtes momifiées maories à la Nouvelle-Zélande. Les têtes momifiées et tatouées maories ont été demandées par la Nouvelle-Zélande dès les années 1970, et n’ont été restituées par la France qu’en 2010 au musée Te Papa Tongarewa de Wellington. Ce musée national de Nouvelle-Zélande possède environ 500 squelettes (ce qui est peu) ainsi qu’une centaine de têtes momifiées appelées toi moko. Les têtes momifiées avaient été volées et récupérées dans les tombes maories par les européens dans les années 1930.
Cet article nous a permis d'ouvrir notre étude sur la thématique des restitutions des corps humains pillés par les européens lors des différentes missions coloniales en Océanie. Le cas des têtes maories est particulièrement intéressant car il ne s'agissait pas pour la Nouvelle-Zélande de simplement récupérer un objet d'art à exposer ensuite. En effet, ces restes humains sont considérés comme sacrés et, selon les croyances néo-zélandaises, ne doivent pas être exposés au public. Il s'agissait pour la Nouvelle-Zélande à travers cette demande de restitution de pouvoir remettre la main sur son patrimoine culturel, dans le but de placer et conserver les têtes des guerriers maoris dans des espaces qui leurs seraient dédiés, à l'abri de tout regard. Cette source est d’autant plus intéressante pour nous qu’elle a été rédigée par le conservateur du Musée des confluences de Lyon, de surcroît diplômé de psychologie sociale et d’histoire des techniques et instruments scientifiques. Cela permet d’appuyer nos études avec les écrits d’un chercheur qui lui-même travaille de manière pluridisciplinaire.
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Bruno Maureille et Pascal Sellier, “Dislocation en ordre paradoxal, momification et décomposition : observations et hypothèses”, in Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 1996, Springer Verlag, pp. 313-327, [En ligne], mis en ligne le 17 décembre 2009, consulté le 02 avril 2021, https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00441947.
Cet article scientifique fait part de l’étude de l’ensemble funéraire du cimetière de Manihina. La majorité des tombes y sont datées du XVe siècle grâce à une datation au radiocarbone. Cette datation est très intéressante car cela veut dire que le cimetière de Manihina a été inhumé bien avant l’arrivée des européens en 1791 par Ingraham et Marchand dans le groupe nord (la prise de possession française ne se fera qu’en 1842 par Dupetit-Thouars).
Dans cet article, on apprend que la préservation des cadavres par la momification était une pratique répandue dans l’ensemble de la Polynésie. Cela allait de la « simple dessiccation à la salaison ou au véritable embaumement avec éviscération ». Linton disait en 1925 que la dessiccation n’était pas une pratique réservée aux élites dirigeantes, les haka’iki et les prêtres. Néanmoins, il est compliqué pour les archéologues de connaître la distinction de momification selon les individus ainsi que les techniques utilisées (dessiccation, salage, embaumement avec huiles végétales ou animales, embaumement par le feu…). La disposition des momies ensuite est également méconnue, et semble varier et se complexifier selon les corps.
Le site de Manihina était un bon exemple à aborder pour nous. En effet, il s’agissait là d’un très grand complexe funéraire à disposition des archéologues et datant d’avant la période coloniale qui a forcément modifié les pratiques locales. Cet article était également précieux pour nous dans le cadre de l’étude de la conception des individus et des corps. On a notamment pu voir que leur considération des malades lépreux était très différente de ce que l’on pouvait voir par exemple en Europe à la même période. Cet ouvrage s’avère être un bon complément au travail de Pascal Sellier que nous citons plus bas sur la lèpre en Polynésie.
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Christophe Sand, Jacques Bolé, André Ouetcho, David Baret, Parcours Archéologique de Nouvelle- Calédonie (1991-2007), 2008, [En ligne], mis en ligne le 15 décembre 2009, consulté le 27 mars 2021, https://journals.openedition.org/jso/5989.
Cet ouvrage collectif scientifique fait le point sur près de 16 ans de recherches archéologiques en Nouvelle-Calédonie, entre 1991 à 2007.
C’est un ouvrage qui nous a essentiellement permis de prendre connaissance des modalités de peuplement de la Polynésie occidentale et de la Mélanésie. Il traite également des traditions matérielles et culturelles Kanak, ainsi que de leur organisation sociale. Enfin, cet ouvrage nous a également permis de nous renseigner sur les recherches scientifiques en Nouvelle-Calédonie, étroitement liées et perpétuant le processus colonial à travers des études notamment anthropologiques. Ce fut l'occasion pour nous de repenser l'archéologie, et plus largement les études scientifiques, dans cette région du monde. Nous avons de cette manière put constater que l’arrivée européenne a modifié drastiquement les traditions Kanak. En tant qu’archéologues, s’il nous fallait étudier les pratiques funéraires Kanak, il nous faudrait prendre d’une part en compte les pratiques telles qu’elles nous apparaitraient, mais aussi d’autre part la potentielle intervention ou influence coloniale dans ces pratiques funéraire.
C’est un ouvrage réalisé par plusieurs archéologues renommés dans le domaine de l’archéologie océaniste. Il nous a donc permis d’obtenir des informations fiables et précises sur l’espace mélanésien. Malgré sa haute valeur scientifique, nous avons trouvé cet article particulièrement accessible et facile à lire. Des efforts ont surement été fournis par les écrivains afin de rendre leur travail compréhensible pour tous.
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Claire Laux, « La mort et la ville en Océanie », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 2007, p.114, [En ligne], mis en ligne le 30 décembre 2009, consulté le 01 avril 2021, https://journals.openedition.org/abpo/455.
Cet article scientifique est particulièrement intéressant dans la mesure où il dévoile de nombreuses pratiques funéraires, comme la momification, dans le cadre de l'organisation sociale et urbaine. Il donne également de très nombreuses informations sur le contexte colonial, et sur les clichés qui ont pu être véhiculés par les missionnaires européens à propos des sociétés océaniennes. L'article évoque aussi des pratiques funéraires antérieures à l'arrivée occidentale sur place.
Le fait de parler de pratiques antérieures à la colonisation nous a été grandement utile dans la mesure où les informations archéologiques concernant la période précoloniale sont quasiment inexistantes. En effet, la majorité des informations dont nous disposions pour les pratiques culturelles océaniennes sont parvenues à nous par le biais des missionnaires occidentaux, puis, des ethnologues qui ont étudié les pratiques locales. Néanmoins, peu de recherches archéologiques ont été menées au sein de l'espace Pacifique Sud et les informations dévoilées dans cet article nous ont permis d'en apprendre davantage sur l'évolution des pratiques funéraires en Océanie. C’est par la compréhension des mécanismes sociaux et culturels en matière de pratiques funéraires que nous avons pu par la suite comprendre avec précision les enjeux des pratiques de momification.
C’est un article qui a été rédigé par Claire Laux, maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l’université de Bordeaux (3). Il faut toujours considérer les écrits historiques avec du recul car ces derniers ne prennent pas toujours en compte une approche pluridisciplinaire et ont tendance à considérer les faits qu’à travers un prisme d’étude restreint. Nous avons ici trouvé l’analyse de Claire Laux judicieuse et pertinente car elle a intégré à ses recherches des études archéologiques, anthropologiques, et ethnologiques.
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Jacques Munier, “Le journal des idées : La vie qui sépare”, France Culture, [En ligne], mis en ligne le 1er novembre 2019, consulté le 23 février 2021, https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/le-journal-des-idees-emission-du-vendredi-01-novembre-2019.
Ce podcast animé par Jacques Munier pour France Culture aborde la “Philosophie de la Mort”, c’est-à-dire la réaction des individus face à cette dernière. Selon Éric Crubézy, un médecin et archéologue ayant écrit “Aux origines des rites funéraires” (2019), la réaction face à la mort passe par trois étapes : voir, cacher, puis sacraliser. En premier lieu, la vision, et plus particulièrement l’identification, du corps permet de prendre conscience du décès. Puis, on constate des caractéristiques communes aux diverses cultures du globe : il s’agit de « cacher » le corps. Cela peut passer par l’enterrement, la crémation, l’abandon rituel à la nature et aux animaux, ou encore par le fait d’ingérer des morceaux de chair du défunt. Enfin, à la suite de la dissimulation du corps, opèrent souvent des rites de sacralisation. D’un point de vue philosophique, on peut penser que cette sacralisation permet de laisser mourir également l’esprit du cadavre, dont le corps est déjà mort.
En Papouasie Nouvelle Guinée (Mélanésie), l’individu sur son lit de mort pouvait communiquer à ses proches son désir d’inhumation. Il pouvait aussi autoriser un de ses parents (à comprendre dans le sens d’un de ses proches, un pair, une personne de sa famille…) à « goûter » à sa chair. Le tabourégit les lois de cette pratique : les parents directs du défunt ne peuvent manger sa chair, et une mère ne mange pas non plus son enfant. Chez les Baruyas (toujours en Mélanésie), le nom du défunt ne doit plus être prononcé pendant deux générations de suite. Il sera à nouveau accordé aux descendants après ces deux générations passées. Cette pratique se retrouve au sein de nombreux peuples traditionnels.
Ce podcast nous a appris beaucoup de choses sur la Philosophie de la mort. Il était intéressant pour nous de prendre en compte l’aspect philosophique que pouvait induire la notion de décès. Cette émission nous a également permis de prendre connaissance des pratiques funéraires d’autres régions du globe. On voit de cette manière que même si certaines pratiques diffèrent selon les régions du monde, on retrouve des préoccupations et des considérations systématiques à toutes les cultures. Cette source est intéressante car son format audible la rend plus accessible, notamment pour des personnes qui ne seraient pas initiées à ce sujet. Le média sur lequel elle est disponible (France Culture) est également plus accessible car généralement mieux connu du grand public que les plateformes d’articles et d’ouvrages scientifiques comme Cairn.
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Jay Dobbin, “Micronesian Religions : an overview” from Encyclopedia.com, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 12 mars 2021, https://www.encyclopedia.com/environment/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/micronesian-religions-overview.
Cet article anglais publié sur Encyclopedia est extrêmement complet. Malheureusement, peu de chercheurs français se sont spécialisés dans l’étude de l’Océanie, et les sources les plus complètes que nous ayons pu trouver étaient en majorité américaines et anglaises. Dans cet article de Jay Dobbin, il est surtout question des croyances et plus généralement de la spiritualité en Micronésie. Il était pour nous essentiel de consacrer un pan de nos recherches à l’étude des croyances car ce sont d’elles que découlent les pratiques funéraires et la momification.
On retrouve également dans les recherches de Jay Dobbin une partie consacrée à l’étude de sites archéologiques comme ceux de Lelu et de Nan Madol. Il est toujours intéressant de voir comment les anglo-saxons conçoivent et approchent la discipline archéologique.
Enfin, ce texte nous a aussi été utile pour connaître les termes propres au vocabulaire micronésien. En effet, on retrouve peu de termes austronésiens dans les ouvrages scientifiques français (ou du moins francophones). Cet article nous a permis d’apposer des termes précis à des pratiques ou des statuts au lieu de les écorcher avec des explications françaises qui n’auraient pas expliqué parfaitement le propos.
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Neil Sands, “Les têtes maoris, un casse-tête pour les musées de Nouvelle-Zélande” in Tahiti Infos, [En ligne], mis en ligne le 5 février 2011, consulté le 12 mars 2021, https://www.tahiti-infos.com/Les-tetes-maories-un-casse-tete-pour-les-musees-de-Nouvelle-Zelande_a17647.html.
Cet article d’information journalistique nous à permis d’ouvrir notre devoir sur une thématique importante aujourd’hui et qui surgit dans de nombreuses parties du monde : la restitution de corps humains acquis lors de colonisations ou d’explorations. Il s’agit ici du cas des têtes maories dont nous avons parlé un peu avant avec l’article de Bruno Jacomy sur les « Restes humains et peuples autochtones au musée des Confluences ».
On apprend également que la momification appliquée aux têtes des défunts guerriers consistait à « préserver leur esprit, tandis que les scalps des ennemis étaient conservés au titre de trophée » (Te Herekiekie Herewini, directeur du programme de rapatriement au sein du musée Te Papa). Le directeur explique en outre que ces têtes, qui faisaient partie intégrante de leurs rites funéraires, ont été considérées comme de simples objets exotiques par les colons européens. Les demandes de restitution ont été longues, et ce n’est qu’en 2010 que la France a accepté de rendre une quinzaine de têtes à la Nouvelle-Zélande. Malheureusement, compte tenu du contexte d’acquisition de ces restes humains par les européens qui ont dépouillé les tombes, l’identification d’un quart des têtes et ossements du musée Te Papa n’a pas pu être réalisée. Les restes humains Maoris, une fois récupérés, sont placés dans des boites. Ils ne doivent pas être exposés au public selon le tabou de la culture Maori.
Nous avons particulièrement trouvé intéressants les questionnements autour du nouveau « lieu de résidence » de ces têtes momifiées. Certains envisagent de leur construire un mausolée dédié à Wellington (la capitale de Nouvelle-Zélande), tandis que d’autres comme la tribu de Ngati Kuri propose d’enterrer les têtes Maoris non identifiées près du cap Reinga. Bien que cet article journalistique ne soit pas tiré d’un ouvrage scientifique, nous avons trouvé qu’il revêtait d’une grande qualité à la fois rédactionnelle et de recherches.
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Pascal Sellier, “Archéologie et ancienneté de la lèpre en Polynésie : insularité, peuplement, colonisation et circulation des germes pathogènes” in Archéologie de la santé, anthropologie du soin, 2019, Alain Froment éd., pp. 68-80, [En ligne], mis en ligne le 27 septembre 2019, consulté le 12 mars 2021, https://www.cairn.info/archeologie-de-la-sante-anthropologie-du-soin--9782348045776-page-68.html.
Cet article scientifique traite du cas de la lèpre en Polynésie française, aux Marquises, sur le site funéraire de Manihina (île de Ua Huka).
Ce qui est intéressant c’est de voir que contrairement à l’Europe, où à la même période, les malades étaient rejetés et isolés de la société, ici il semblerait qu’à Manihina le malade ait été accompagné dans sa maladie et soigné par ses congénères. Plus intéressant encore, il semblerait que les individus atteints de lèpre aient pu bénéficier des mêmes rites funéraires que leurs semblables, dont la momification. On peut ainsi penser que la mort était quelque chose de particulièrement respecté et vénéré par les Polynésiens. Il ne s’agissait pas de simplement faire disparaître le corps d’une malade, de surcroît contagieux. Il est ici question de lui accorder des soins et des rites, dont la momification fait partie. Cette considération pour les malades est liée à un véritable culte et respect du corps. En effet, le corps (et plus particulièrement les entrailles) est considéré car la partie la plus importante d’un être en Polynésie, bien plus que la tête pourtant déjà très respectée et vénérée comme on l’a vu avec le culte des crânes.
Le travail de Pascal Sellier nous a été d’une grande utilité tout au long de nos recherches. Ce paléoanthropologue a en effet dédié une grande part de ses recherches à l’étude des pratiques funéraires à travers le monde, et l’Océanie n’en a pas été exclue. Le fait que ce scientifique ait une double formation à la fois en archéologie et en anthropologie permet à ses articles de prendre en compte de nombreux aspects de la vie des polynésiens. On a de ce fait pu voir qu’’il ne fallait pas généraliser certaines pratiques de momification en Polynésie car en réalité ces dernières peuvent grandement varier, même à l’échelle d’un simple village. Le travail de Pascal Sellier est encore une fois très légitime d’un point de vue universitaire car il s’agit là d’un professeur et d’un chercheur, qui en outre, est également membre de jury de thèse.
Autres travaux de Pascal Sellier dont nous nous sommes servies :
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Pascal Sellier, “Différents types de sépulture ou différentes étapes d’une même séquence funéraire? Un exemple démonstratif de chaîne opératoire mortuaire chez les anciens Marquisiens” in Bulletins et Mémoires de la Société d’anthropologie de Paris, 2016, Springer Verlag, pp. 45-52, [En ligne], mis en ligne le 09 janvier 2020, consulté le 14 mars 2021, https://bmsap.revuesonline.com/10.1007/s13219-016-0147-8.
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Pascal Sellier et Julio Bendezu-Sarmiento, “Différer la décomposition : le temps suspendu ? Les signes d’une momification préalable” in Les nouvelles de l'archéologie, 2013, p.132, [En ligne], mis en ligne le 01 janvier 2016, consulté le 14 mars 2021, https://journals.openedition.org/nda/2071.
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Pascal Sellier, “Le long processus technique de la chaîne opératoire funéraire des anciens Marquisiens”, in F. Valentin et alii., La chaîne opératoire funéraire : Ethnologie et archéologie de la mort, 2014, coll. Travaux de la Maison de l’Archéologie et de l’Ethnologie René Ginouvès, Paris, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 26 mars 2021, https://www.jstor.org/stable/j.ctt175x333.19.
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S.N., Définition de la momification, Larousse, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 24 mars 2021, https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/momification/52137.
Définition universelle de la momification d’après le dictionnaire le Larousse en ligne nous ayant permis de fixer les notions de ce terme utilisé tout au long de notre étude.
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S.N., "Indonésie, des tribus papoues préservent le rite de la momification”, France Info, Agence France Presse et NG Connect Program, [En ligne], mis en ligne le 15 août 2016, consulté le 15 février 2021, https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/indonesie-des-tribus-papoues-preservent-le-rite-de-la-momification-388429.html.
Cet article d’information journalistique nous a permis de prendre plus ample connaissance avec la tribu papoue des Dani, sur qui nous avons basé une grande étude de cas. La tribu des Dani pratique le culte des ancêtres encore aujourd’hui. L’article précise que la momification était réservée aux importants ainés et héros du village. Les corps ont pu être conservés grâce à un système de fumage et à des huiles animales. La momification représente plus qu’un simple embaumement du corps. Elle implique de nombreuses traditions, et ne s’arrête pas à l’inhumation du mort. Dans l’article, on voit en effet que le chef actuel de la commune de Wogi, Eli Mabel, continue de sortir la momie de son ancêtre vieille d’au moins 300 ans. Ce chef explique également que les hauts dignitaires étaient momifiés selon la « méthode rituelle de l’embaumement au feu, dont la chaleur fait sécher l’huile déversée sur le cadavre ». La pratique de la momification a été grandement stoppée avec l’arrivée des missionnaires chrétiens et des prédicateurs musulmans en Papouasie Nouvelle Guinée.
Eli Mabel veut protéger les traditions papoues afin que ces dernières ne disparaissent pas pour les générations futures. Le culte des ancêtres est en effet très important. Il implique la vénération des ancêtres à travers leur version momifiée. Les dépouilles reposent dans une hutte appelée honai. C’est une grande hutte au toit de chaume qui est gardée toute l’année par les habitants du village qui s’y relaient pour entretenir le foyer et vérifier la bonne conservation de la momie. La momie est également parée de défenses de sangliers disposées autour du torse, d’une gourde à pénis tradition elle, et de plumes.
Nous avons trouvé incroyable de voir que de telles traditions puissent perdurer aussi longtemps. Nous avons également été marquées par d’autres mediums que les articles écrits, comme avec des photographies et des films que l’on peut voir sur notre site.
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S.N., Kanak, Wikipédia, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 24 mars 2021, https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanak.
Cet article dédié à la culture Kanak a été rédigé par plusieurs collaborateurs sur l'encyclopédie libre et collaborative de Wikipédia.
Il nous a permis de nous informer de manière concise sur la culture Kanak, essentiellement actuelle car le site ne donne que peu d'informations sur l'histoire de ce peuple. Nous souhaitions connaître les informations essentielles à savoir sur la culture Kanak dans le cadre de l'étude des demandes de restitution.
Concernant la Nouvelle-Calédonie, il s'agissait pour nous de s'intéresser essentiellement à la restitution de la tête d'Ataï et de son guérisseur le "Méche". Ataï est une figure très importante en Nouvelle-Calédonie car il s'agit du chef kanak ayant mené l’insurrection contre les coloniaux français lors de leur arrivée sur l'île en 1878.
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S.N., Océanie, Wikipédia, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 24 mars 2021, https://fr.wikipedia.org/wiki/Océanie.
Cet article sur l’Océanie a été rédigé par plusieurs collaborateurs sur l'encyclopédie libre et collaborative de Wikipédia.
Nous avons utilisé cet article pour définir le cadre géographique et culturel de notre site. En voyant qu’aucune information n’était donnée sur notre sujet, nous avons décidé de modifier la page le 10 avril 2021 pour y ajouter des détails quant à la momification et plus largement aux pratiques funéraires au sein de l’espace Pacifique Sud. Ainsi, une section sur les pratiques funéraires propre à l’Océanie y est maintenant visible. Vous pouvez voir ces modifications apportées à la page Wikipédia en cliquant ici.
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Sophie Chave-Dartoen, “Modalités de l’ancestralité, distinctions sociales, reconduction de la société et du cosmos” in Le Façonnement des ancêtres : Dimensions sociales, rituelles et politiques de l'ancestralité, 2019, Paris, pp. 19-54, [En ligne], date de mise en ligne inconnue, consulté le 13 mars 2021, https://books.openedition.org/pressesinalco/19968.
Cet article scientifique traite du statut de l’ancêtre, qui représente l’ordre et la paix politique, et des pratiques funéraires en Océanie. On y apprend par exemple qu’à Wallis, les morts qui nous sont étrangers représentent un danger et sont assimilés à des démons : les temonio. Les rites funéraires varient à Wallis et en Australie. Tandis que certains morts bénéficient de nombreux rites funéraires, de grandes sépultures etc… d’autres n’en ont jamais eu. Les défunts « étrangers » sont associés à des individus « victimes de malemort » (assassinat, sorcellerie, suicide, vaincu par la guerre…). La momification est ainsi à intégrer dans un ensemble de pratiques funéraires rituelles comme l’endocannibalisme, la crémation ou encore la putréfaction et le déchaînement naturel des chairs.
Dans cet article, on a également pu voir que la momification ne correspondait pas forcément à l’aboutissement final du rituel funéraire. En effet, les pratiques de momification sont des étapes de funérailles qui permettent d’accéder aux secondes funérailles, celles où les os du défunt purifiés vont pouvoir rejoindre ceux d’autres défunts dans une sépulture collective et y devenir un ancêtre bienfaiteur.
Nous avons été surprises par cette forme de double cérémonie funéraire qui s’apparenterait presque à une forme de voyage initiatique et formateur vers le début d’une « nouvelle vie ». Cette pratique peut entraîner un culte des reliques comme il en a été le cas dans les pays chrétiens en Europe avec les reliques de Saints.
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“The Dani Tribe’s Culture Remains Unchanged (2001)”, YouTube, publié par Journeyman Pictures, [En ligne], mis en ligne le 06 novembre 2018, consulté le 15 février 2021, https://youtu.be/uJ_ft5M3oSo.
Cette vidéo YouTube publiée par la chaîne « Journeyman Pictures » présente un documentaire d’archives de l’ABC Australia paru en janvier 2001 et montrant le culte des ancêtres exercé par la tribu des Dani. On y voit la tribu des Dani en plein rituel funéraire, lorsque le chef Eli Mabel sort son ancêtre momifié de la hutte qui lui est destinée. Cette sortie s’accompagne de chants et de danses funéraires de la part de l’ensemble des habitants du village. Nous avons déjà évoqué cette tribu dans le cadre des commentaires webographiques avec en particulier la description de l’article sur les tribus papoues qui perpétuent les rites de momification (voir article France Info).
Nous avons trouvé cette vidéo fascinante. Non pas pour les commentaires du journaliste qui semblent considérer cette tribu comme une sorte « d’objet d’étude exotique », mais pour la qualité du tournage et des prises de vue. Ce document vidéo nous permet de prendre réellement conscience de ce à quoi peut ressembler une momie après plusieurs centaines d’années. Le fait qu’elle soit portée et déplacée nous donne également des informations quant à la stabilité de conservation de cette dernière. Notre fascination a certainement été d’autant plus grande que nous avons eu du mal à trouver du contenu visuel pour la momification en Océanie. C’est pourquoi, nous avons décidé d’intégrer cette vidéo à notre page d’accueil. Il nous semblait judicieux de partager au public une vision peut-être plus « concrète » de la momification, comparé à des dessins de rapports de fouilles.
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Valentin, Frédérique, and Christophe Sand, “Mummification of the Human Body as a Vector of Social Link: The Case of Faténaoué (New Caledonia)” in Archaeologies of Island Melanesia: Current Approaches to Landscapes, Exchange and Practice, ed. Mathieu Leclerc and James Flexner, vol. 51, ANU Press, 2019, Australie, pp. 165–178, [En ligne], mis en ligne le 07 août 2019, consulté le 13 mars 2021, https://www.researchgate.net/publication/342105795_Mummification_of_the_human_body_as_a_vector_of_social_link_The_case_of_Fatenaoue_New_Caledonia.
Cet article est sans doute le plus fourni que nous ayons eu pour traiter de notre étude de cas. Il a été écrit à quatre mains par Frédérique Valentin et Christophe Sand, deux ethnologues et archéologues spécialisés dans l’étude des sociétés anciennes du Pacifique Sud. Cet article traite en particulier des momies de Faténaoué, de la société Kanak de Témala.
De nombreuses sources nous sont parvenues depuis le XIXe siècle quant aux traditions funéraires de Nouvelle Calédonie par le biais de missionnaires européens. Toutes les sources se joignent pour citer un processus de momification complexe, et destiné aux chefs (dans la majorité des cas). Néanmoins, Vincent précise que la momification a commencé à s’étendre et à toucher des personnes de statut social inférieur à la fin du XIXe siècle dans la région de Touho. La plupart des informations dont nous disposons actuellement sur la momification dans l’espace Pacifique Sud nous sont parvenues grâce aux traditions orales. Si les archéologues connaissent aussi bien le cas des momies de Faténaoué, c’est parce que les personnes Faténaoué avaient l’habitude de voyager de nombreux jours avant de trouver l’emplacement secret pour le rituel funéraire, et ont souvent rencontré des européens. Les recherches entreprises par Gony en 2001 dans la région de Gomen ont permis de montrer qu’il existait probablement deux types de fumage du corps selon le statut social de l’individu à sa mort. Le processus de momification pour les élites était plus compliqué et intégrait un déplacement sur différents endroits. Il incluait également le massage du cadavre avec des onguents, et l’incision du corps à divers endroits pour en enlever les fluides. Enfin, le corps est placé dans deux paniers végétaux. Pour la momification d’individus de statut social inférieur, la pratique est faite sur place, généralement sur le lieu de mort de l’individu. Le corps est assis sur un fauteuil puis mène vers un endroit secret, souvent une cavité/grotte isolée en altitude.
Cet article, particulièrement complet, a été rédigé par les deux chercheurs à l’aide d’une vaste bibliographie qui appuie l’exactitude de leurs recherches et la légitimité de leurs dires.
WIKIPÉDIA
Analyse critique d'articles
Dans le cadre de l'étude de la momification au sein de l'espace Pacifique Sud, nous avons consulté les pages Wikipédia dédiées à l'Océanie et à la culture Kanak. La page sur la culture Kanak a juste été consultée pour prendre en compte les grandes lignes de cette culture. Nous ne nous pencherons donc pas sur l'étude de cette page car nous ne l'avons pas assez consultée pour en parler.
Pour ce qu'il s'agit de la page Wikipédia sur l'Océanie, on peut de prime abord dire qu'elle présente une assez vaste introduction, accompagnée d'un tableau condensant les informations principales sur sa droite (avec notamment la présence d'un globe terrestre qui montre la position de l'Océanie). Le sujet semble bien maîtrisé, et une grande majorité de mots sont surlignés pour mener vers des liens hypertextes. Cela permet au lecteur de pouvoir étendre sa connaissance si un mot ne lui est pas familier, ou encore s'il souhaite approfondir ses recherches.
Néanmoins, lorsque l'on se penche sur le sommaire de la page, on peut voir que ce dernier est particulièrement restreint, en comparaison aux pages des autres continents tels que l'Afrique ou encore l'Asie. On peut donc déjà émettre la supposition que la page Wikipédia du continent océanien a bien moins été éditée que d'autres, potentiellement de par le manque certain d'informations francophones sur cette région du globe. On voit de cette manière que la catégorie sur la "Faune et flore" se limite à une dizaine de lignes (à peine), alors que la zone océanienne possède une grande diversité d'espèces animales. On peut également s'interroger sur la vétusté du paragraphe concernant les "Langues" alors même que l'espace Pacifique Sud regroupe en son sein le plus grand nombre de langues au monde. Nous avons en outre été particulièrement étonnées de ne voir aucun paragraphe abordant les sociétés océaniennes sous un angle sociologique ou encore anthropologique. C'est pourquoi, nous avons décidé d'ajouter un paragraphe sur la momification en tant que pratique funéraire.
La manière dont les sources sont avancées est intéressante. On voit que les éditeurs ont délibérément décidé d'intégrer les différentes théories scientifiques, laissant de cette manière au lecteur le choix de se renseigner par lui-même et d'en tirer ses propres conclusions. C'est par exemple le cas avec le sujet de la "division régionale" de l'Océanie. En effet, alors que certains scientifiques n'admettent que trois régions (la Mélanésie, la Micronésie, et la Polynésie) en Océanie, d'autres y en ajoutent une quatrième (l'Australasie).
Compte rendu illustré de modifications apportées à un article
Nous avons décidé d'ajouter des modifications à la page Wikipédia concernant l'Océanie. Cette dernière ne présentait en effet aucune mention des pratiques funéraires dans l'espace Pacifique Sud. Il nous semblait alors important d'y remédier. Une section sur les pratiques funéraires, dont fait partie la momification, a été ajoutée à la partie dédiée aux religions océaniennes.
Malheureusement, notre modification a été rejetée par un modérateur suite au signalement d'un contributeur. Le modérateur nous a néanmoins indiqué qu'il avait repris une partie de nos modifications pour les intégrer de lui-même à la page Wikipédia sur l'Océanie.
SOURCES ICONOGRAPHIQUES
Capture d’écran de la Région de Témala-Voh (nord-ouest de Grande-Terre) en Nouvelle Calédonie, [En ligne], consulté le 16 février 2021,https://www.google.com/maps/place/Témala,+Nouvelle-Calédonie/@-20.958876,164.7222505,11.97z/data=!4m5!3m4!1s0x6e9e93e185e50af5:0xe6f25ec85d87b9b5!8m2!3d-20.8906086!4d164.685418.
Capture d'écran Google Maps de l'espace géographique associé à la culture Chinchorro en Amérique du Sud (Chili) entre 7 000 et 1 500 avant notre ère, [En ligne], consulté le 16 février 2021, https://www.google.com/maps/place/San+Miguel+de+Azapa,+Arica,+Arica+et+Parinacota,+Chili/@-18.5195614,-70.1868391,15z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x915009b7ff5add2d:0x627a9296684681eb!8m2!3d-18.5195823!4d-70.1780629.
Capture d’écran Google Maps des "Catacombe dei Cappuccini" où sont entreposées les momies de Palerme, [En ligne], consulté le 16 février 2021, https://www.google.com/maps/place/Catacombes+des+capucins/@38.1118366,13.3370211,17z/data=!4m12!1m6!3m5!1s0x1319ef65ab42b001:0x47cd6fbb461c7f76!2sCatacombes+des+capucins!8m2!3d38.1118366!4d13.3392098!3m4!1s0x1319ef65ab42b001:0x47cd6fbb461c7f76!8m2!3d38.1118366!4d13.3392098.
Carte de l'espace Pacifique Sud et de ses découpages régionaux, photographie issue du CM n°1 d’Emilie Nolet, Paris 1, 09/03/2021.
© Christophe Sand, « Forme des trois paniers toujours visibles dans l’abri sous roche funéraire de Faténaoué », Archives de la Nouvelle-Calédonie, [En ligne], consulté le 15 février 2021, https://www.jstor.org/stable/j.ctvp2n3wn.15?seq=1#metadata_info_tab_contents.
© Christophe Sand, « Vue des momies Faténaoué lors des études archéo-anthropologiques de 2001 », Archives de la Nouvelle-Calédonie, [En ligne], consulté le 15 février 2021, https://www.jstor.org/stable/j.ctvp2n3wn.15?seq=1#metadata_info_tab_contents.
Crâne surmodelé de Jéricho, VIIe millénaire avant notre ère, Jérusalem, Musée des Antiquités, photographie issue du CM d’Orient Ancien d’Hugo Naccarro, Paris 1, février 2020.
© Éric Vandeville, Momies de moines datant du XVe siècle à Palerme en Sicile, Revue "Ça m'intéresse", [En ligne], mis en ligne le 28 décembre 2019, consulté le 16 février 2021, https://www.caminteresse.fr/histoire/italie-les-momies-de-palerme-11123518/.
© Ernest Lauchlan Sinclair, « Vue des momies Faténaoué au début des années 1930 », Archives de la Nouvelle-Calédonie, [En ligne], consulté le 15 février 2021, https://www.jstor.org/stable/j.ctvp2n3wn.15?seq=1#metadata_info_tab_contents.
Extrait vidéo de “The Dani Tribe’s Culture Remains Unchanged (2001)”, YouTube, publié par Journeyman Pictures, [En ligne], mis en ligne le 06 novembre 2018, consulté le 15 février 2021, https://youtu.be/uJ_ft5M3oSo.
© Frogs On The Road, « Crânes entreposés dans la grotte du Diable, proches de la tribu de Tingeting », [En ligne], mis en ligne le 31 janvier 2018, consulté le 14 février 2021, https://frogsontheroad.com/2018/01/31/nouvelle-caledonie-lifou/.
Hutte funéraire polynésienne de Waheiadooa, chef des Oheitepeha, image tirée des « Derniers voyages de James Cook » (Vol. II, Chap I, 1789, p.17), [En ligne], consulté le 18 février 2021, https://shapero.com/media/lilo/catalogues/Captain-Cook-An-Anniversary-Catalogue.pdf.
© Martin Bernetti, Analyse par un chercheur d'un enfant momifié Chinchorro, Agence France Presse, [En ligne], mis en ligne le 22 décembre 2016, consulté le 16 février 2021, https://www.lepoint.fr/culture/au-chili-les-momies-les-plus-vieilles-du-monde-passent-un-scanner-22-12-2016-2092253_3.php.
© Pascal Sellier, « Sujet SQ.5 in situ à Manihina, Ua Huka, archipel des Marquises, XVe siècle » in Archéologie et ancienneté de la lèpre en Polynésie : insularité, peuplement, colonisation et circulation des germes pathogènes, [En ligne], mis en ligne le 27 septembre 2019, consulté le 16 février 2021, https://www.cairn.info/archeologie-de-la-sante-anthropologie-du-soin--9782348045776-page-68.htm.
Photographie argentique de Deux Tahitiennes en robe noire de deuil extraite du livre « The romance of the South Seas » (1906), Cornell University, [En ligne], mis en ligne le 24 novembre 2019, consulté le 16 février 2021, https://mediatheque-polynesie.org/deux-tahitiennes-en-robe-noire-de-deuil-1906/.
Première de couverture du livre d’Henri Hubert et de Marcel Mauss « Esquisse d'une théorie générale de la magie (1904) », édition des Presses Universitaires de France (PUF), [En ligne], consulté le 18 février 2021, https://www.puf.com/content/Esquisse_dune_théorie_générale_de_la_magie.
Traditionnelle Maneaba à Babaroroa, atoll d’Arorae, Kiribati, Wikipédia, [En ligne], consulté le 15 février 2021, https://en.wikipedia.org/wiki/Maneaba.
© Viaggi di Russo Giuseppe, « Eli Mabel tenant son ancêtre momifié à Wogi en Wamena », RTL Info Belgique, [En ligne], mis en ligne le 15 août 2016, consulté le 23 février 2021, https://www.rtl.be/info/monde/international/indonesie-des-tribus-papoues-preservent-le-rite-de-la-momification-843117.aspx.